CADRE DE VIE DANS LE CANTON DE BELLEGARDE

12 communes : Auvilliers-en-Gâtinais, Beauchamps-sur-Huillard, Bellegarde, Chapelon, Fréville-en-Gâtinais, Ladon, Mézières-en-Gâtinais, Moulon, Nesploy, Ouzouer-sous-Bellegarde, Quiers-sur-Bezonde, Villemoutiers.

Le Canton de Bellegarde est arrosé par deux petits affluents du Loing : la Motte Bucy et le Maurepas. La Nationale 60 le traverse d'est en ouest, assurant la liaison avec Châteauneuf-sur-Loire et Montargis, tandis que le chemin départemental 975 relie Bellegarde à Malesherbes.

Ce canton rural est situé dans la région agricole du Gâtinais de l'Ouest où l'on pratique la polyculture et l'élevage.

La ville de Bellegarde est connue pour le château et l'église, monuments classés, mais également comme un important centre horticole spécialisé dans la production de rosiers.

C'est un petit terroir d'harmonie, à l'orée de la belle forêt d'Orléans qui en quittant les franges rudes du Gâtinais, nous annonce déjà la lumière du Val et nous accueille avec ce château de briques «rose-orangée» où il faut pénétrer. Il faut s'y gorger de l'ensemble architectural d'une époque où les Montespan (nom et femme célèbre)... commandaient bien des travaux de construction (un des architectes : l'Intendant des bâtiments, MANSART!).

Y résidèrent, entre autres : Pierre le Grand de Russie, Voltaire, Ste Beuve, etc...

Et puis il convient de se rendre chez les pépiniéristes-rosiéristes ; c'est un régal comparable avec la visite d'une cave avec son vigneron ; en outre, rendez-vous, un week-end de printemps, à la Foire aux Rosiers, on en revient avec des pieds à replanter, plein les bras.

Après n'avoir, pendant un millénaire, connu que la classique polyculture céréalière, la région bellegardienne, depuis le début du siècle, accorde une importante de plus en plus considérable à la culture des rosiers ou des pépinières. Commencée vers 1895, d'une manière artisanale, par la greffe de rosiers sur des églantiers arrachés dans la forêt avoisinante, au coeur de l'hiver, cette brillante production s'est développée au point d'atteindre aujourd'hui quelques deux millions de sujets par an.

N'était-il pas normal que la ville de Bellegarde, après avoir abrité tant d'hôtes royaux se consacrât à la culture de la reine des fleurs ?